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Oct |
2002 | |||
Musique Ethnique de la Basse Vallée de l'Ourcq |
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Début Octobre 2002, Télérama "hebdo culturel multimédia" entame un vaste dossier sur la Culture... Attaquons le 1er épisode pour voir si le débat résume bien l'impression du vécu de ces dernières années! A commencer de ces derniers mois! Justement dés l'introduction on peut lire: " Le souvenir reste cuisant : le succès de l'extrême droite au premier tour de l'élection présidentielle. Une gifle, d'abord politique, mais qui a aussi laissé artistes, intellectuels, journalistes et responsables culturels médusés, impuissants. N'était-ce pas le signe qu'eux aussi avaient failli à leur mission d'ouverture et de partage ?..." Introduction au dossier signé Fabienne Pascaud, critique spécialiste de théâtre du magazine croisée de multiple fois lors des présentations d'Atelier de "L'ENSATT" au Théâtre 347 de la rue Chaptal (ex "Grand-Guignol") ou dans la petite salle du "21 rue Blanche" quand j'étais étudiant en 1984 /1985 et que le spectacle était une voie déjà réputée difficile et casse-gueule mais en presque 20 ans tout çà c'est du plus que présent. Un futur presque aussi noir que le fond de scène le plus simple! C'est déjà encourageant ! |
1er EPISODE : LA FRACTURE "Tout çà,
c'est pas pour nous !" Mais quel rapport avec FADA, allez-vous me demander? Et bien, tout simplement, le rédacteur de l'article (5 pges) Philippe Boggio est parti enquêter chez l'habitant à Crouy sur Ourcq. Pourquoi ce choix? Peut-être les tristes scores élevés du candidat "fn" aux dernières présidentielles dans un petit bourg tranquille où (presque) tout le monde se connait! On peut lire: "A Crouy sur Ourcq (Seine et Marne), la culture est un sujet déplacé. Les gens passent vite leur chemin." Mais: "Le "défaut de familiarité" avec la culture "classique" est le même tout au long de la route menant à Paris (70km). Le sentiment d'étrangeté identique à Lizy sur Ourcq, à Meaux, à Marne la Vallée et (...) à Paris. A la campagne ou en ville, au nord comme au sud, plus de 60% de nos concitoyens négligent toute fréquentation culturelle." Va suivre toute une description politico-sociale expliquant comment on se retrouve coincé: "Ils sont ballottés entre l'universel hollywoodien et le local minimaliste, entre le rap, la techno de leurs enfants (...) et les rites ancestraux du jardinage et du bricolage" et " Ils ont payé leur dû à Dysneyland, qui est leur voisin, mais ils évoquent plus volontier des fêtes locales, votives ou commerciales. Eux, ils appartiennent à "l'autre culture", qui n'a pas de nom, banale et non intimidante, celle qui reste une fois passée la culture des centres-villes" Puis l'article se délocalise à Audincourt pour parler de la présence là-bas du Théâtre de L'Unité... |
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FADA,
le groupe à (re-)écouter sur : www.myspace.com/lesfada |